Aujourd'hui, je me suis rendu à la Tête dans les Nuages pour tester la dernière borne de course Raw Thrills : Fast and Furious Arcade 2022.

Fast and Furious et Raw Thrills, c'est une longue histoire d'amour. Tout commence en 2004 avec la toute première borne Fast and Furious. En 2006, sort Fast and Furious Super Bikes, qui a donné lieu à deux suites sorties respectivement en 2010 et 2019. Revenons sur quatre roues avec Fast and Furious Drift en 2007, Fast and Furious Supercars en 2010, et enfin, ce dernier épisode baptisé sobrement Fast and Furious Arcade, en 2022.

L'une des spécificités de ce nouveau jeu est que chaque borne est composée de deux écrans, l'un au-dessus de l'autre. À la Tête dans les Nuages, il y a quatre bornes, donc huit écrans, et il faut bien avouer que ça en jette ! L'attract mode (la vidéo d'attente) se joue parfois sur les huit écrans en simultané, ça fait son petit effet.

Allez, on se met en place. Première (mauvaise) surprise : le siège ne se règle pas en profondeur. Étant assez grand, j'aurais bien aimé le reculer un peu. Pour un enfant de 8 à 10 ans, le réglage est un peu court. C'est dommage car cela fait 30 ans que cette fonction est présente dans les jeux de course SEGA, et même Asphalt 9 DX, le plus proche concurrent de notre borne Fast & Furious, dispose d'une poignée de réglages en profondeur.

Pendant que j'essaie de trouver la position parfaite, d'autres joueurs rejoignent les autres sièges. Vite, vite, je passe la carte pour lancer une partie ! Ici, à Paris Opéra, ça coûte 7 crédits, ce qui représente un peu plus de 2 €. Plusieurs circuits sont proposés : Abu Dhabi, la Colombie, La Havane, Hong Kong, les Alpes Suisses et Yellowstone. En dehors de ces deux derniers, les autres circuits sont inspirés de destinations vues dans les épisodes de la saga cinématographique.

On enchaîne ensuite sur la sélection de voitures. Certains véhicules iconiques de la saga sont présents, comme le Dodge Charger de Dom Toretto, mais quel dommage d'avoir limité ce choix à 8 voitures, qui ne sont pas forcément toutes issues de la saga, et toutes américaines. Les bolides japonais sont vraiment dans l'ADN de la série de films. Difficile d'être emballé par cette sélection de voitures, tant on aurait aimé retrouver la Skyline R34, l'iconique Eclipse verte ou la Supra orange. Voici les voitures présentes :

  • Shelby GT 500 (Tokyo Drift)
  • Jeep Wrangler (F&F9)
  • Dodge Charger (F&F1)
  • Chevrolet Corvette Grand Sport (F&F5)
  • Chevrolet Corvette 2022
  • Ford Bronco DR
  • Ford GT 2017
  • Shelby GT 500 2022

J’opte pour le big block de chez Dodge, on prend une petite photo du pilote, puis très vite, on fait chauffer le moteur ! 3, 2, 1, la course se lance et le siège se cabre ! Top, ça commence bien ! Petit coup de nitro et déjà le premier virage arrive ! On tourne à fond, petit drift et le siège se met à pivoter. C’est sympa, mais moins immersif qu’Asphalt 9. Dommage que la simulation de mouvement ne soit pas un peu plus incisive. La course se poursuit, mes compagnons de course semblent loin derrière, et de mon côté, je suis dans les montagnes russes ! D'ailleurs, le son de la borne est bien fort, ça envoie, on valide !

Grâce au second écran, l’immersion est renforcée, et la verticalité de certains décors est bien mise en valeur. Les sauts s’enchaînent, les éléments de décors explosent, et en fonction du circuit, un objectif en forme de clin d’œil à la saga de film est à réaliser dans un temps limité. Par exemple, faire exploser un avion qui décolle, faire exploser un train (oui, on fait exploser beaucoup de choses) ! Soudain, un chrono s’affiche à l’écran, la fin de course est proche et mes concurrents remontent à toute allure. Plus que quelques secondes et déjà la course s’achève ! Ce sera une seconde place, mais l’essentiel est là, on s’est amusés.

Sur l’écran des scores, un code QR nous invite à rejoindre le leaderboard mondial ! Une feature bien pensée, mais que je n’ai pas pu tester, la faute à mon opérateur mobile qui a bien du mal à diffuser son signal dans les locaux enterrés de la Tête dans les nuages.

Au final, impression plutôt mitigée pour ma part. Au niveau du pilotage, je n’ai pas trouvé de plus-value par rapport aux autres jeux de course Raw Thrills, notamment le récent Cruis’n Blast, dont la conduite semble copiée-collée. Les graphismes ne sont pas incroyables, et les couleurs sont très (trop) saturées, presque criardes, mention spéciale au ciel souvent violet flashy.

Enfin, j’aurais apprécié un jeu plus proche de l’univers de la saga cinématographique. Un jeu de course Fast and Furious sans qu’il soit possible d’y rouler en Skyline R34 à Miami ... pour moi, Raw Thrills est un peu passé à côté de son sujet.

Dommage, j’attendais beaucoup de ce nouveau jeu de course et, tant au niveau des sensations que de la présentation, je suis un peu perplexe.

Vous l’avez testé, n’hésitez pas à nous dire ce que vous en pensez en commentaire !
Vous allez probablement croiser prochainement cette borne près de chez vous !

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